Il est temps de larguer les amarres, une belle période s’annonce pour vous avec un natif du Poisson. Prévoir tuba et masque de plongée.
Pour les Camarguais rien à signaler, pour les autres voir le rayon bottines néoprène au Vieux Campeur. Humidité persistante au premier décan à prévoir.
Urgent, prenez au sérieux les avertissements du ferry qui arrive, sinon vous allez au-devant de grosses difficultés.
C’est déjà pas facile avec ce nom, alors on va pas en rajouter. Sinon, mangez des crabes, histoire de vous venger !
Certes, vous avez du mordant, cependant changez de régime alimentaire et apprenez à nager, les vents de Neptune soufflent vilain.
À toujours vouloir naviguer en eaux troubles, attendez-vous à ne plus rien voir. Il est temps de faire immatriculer votre bateau aux Affaires Maritimes, Vénus est dans votre trajectoire et ça, ce n'est vraiment pas bon.
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Principalement destinée à des embarcations très rapprochées compte tenu du peu de temps disponible. Cette méthode consiste à présenter la pointe du kayak sauveteur et la pagaie le plus près possible de la main du kayakiste dont le kayak s'est retourné, l'autre main pouvant suivre la première afin de prendre un appui sûr permettant de retourner l'ensemble.
Les clés de la réussite de cette manoeuvre pour le naufragé :
• Rester dans le kayak...,
• Sortir bien en évidence les mains
des deux côtés,
• Frapper la coque et agiter les mains
pour se signaler.
Les clés de la réussite de cette manœuvre
pour le sauveteur :
• Arriver à la perpendiculaire du kayak naufragé,
• Guider la main du naufragé au besoin
avec la pagaie,
• Manœuvrer avec calme et précision.
Peut-être plus facile, en tout cas moins angoissant, le naufragé n'aura qu'à se positionner sur la pointe avant du kayak du sauveteur. Ce dernier montera l'avant du kayak retourné sur son pont afin de le vider. Les deux pagaies formant une plate-forme sur laquelle le naufragé posera ses jambes. Ensuite par un rétablissement le naufragé s'assoira sur les pagaies et pourra pénétrer dans son trou d'homme.
Certains n'utilisent pas les pagaies, mais l'arrière du kayak — tenu par le sauveteur — le long duquel se hisse le naufragé.
Ici, comme pour toutes les autres phases d'apprentissage, rien ne vaut l'acquisition
de ces techniques sous la houlette d'un moniteur au sein d'un groupe
motivé.
Pour le kayakiste solitaire qui ne maîtrise pas l'esquimautage, il existe le flotteur de pagaie
qui se fixe sur une pale et que l'on gonfle.
On obtient ainsi une sorte de béquille qui prend appui sur l'eau,
et permet de remonter par l'arrière ou le côté du bateau.
Dernier point, il est préférable de s'éloigner de la zone de naufrage — chenal, rochers, grosses vagues, courant — pour sécuriser l'opération au maximum.
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