Satané mal de mer !

S’il y a une affection qui pourrit bien la vie des pratiquants de sports aquatiques, c’est bien celle-là. Dire que cela est une fatalité serait abusif, car il existe fort heureusement quelques solutions pour limiter voire annihiler ses indésirables effets.

Étonnante langue française

Dire que l’on a "mal au cœur", alors que celui-ci n’est pas concerné par l’affaire est une des curiosités de la langue française.

Une explication :
les Anciens considéraient que le cœur était le siège des passions par opposition à la raison. Passions qui se traduisaient par des démonstrations irraisonnées — amour, chagrin, mal de vivre, nausées...s

Et pour en rajouter une couche, voici une belle expression ancienne : "Avoir du cœur au ventre" résume bien cette curiosité linguistique.

Le mal de mer, le comprendre pour mieux le contrôler

mal de mer du kayakiste

Qui est concerné ?

Tout le monde, homme et femme, marins burinés, capitaine de pédalo... Pour une période ou pour toute une vie maritime.

Manifestations,
« signes cliniques » dirait le bon docteur House

Maux de tête, vomissement(s), bourdonnements d’oreilles, malaise et autres petits plaisirs... Bref, dans ces moments-là, le paysage et la compagnie humaine perdent beaucoup de leurs attraits. En résumé : on a juste envie de mourir, d'ailleurs on croit que l'on va mourir !

Les principales causes,
liste hélas non exhaustive

La toute première décrite par le monde médical :
le système vestibulaire, ensemble de capteurs situés dans l’oreille interne, couplée avec nos sens comme la vue, l’odorat, le toucher, l’ouïe. Tout ce beau monde renseigne le cerveau sur la position du corps et permet notamment de garder son équilibre. Hélas, il y a bug (bogue) même BIG BUG si les informations se contredisent, car on se déplace, mais le bas du corps est immobile (kayakiste), horizon et premier plan demandent à la vue une adaptation permanente qui devient vite perturbante.

mal de mer du kayakiste

Ensuite vient le cortège des facteurs aggravants

• Le manque de sommeil et la fatigue en général,
• Halte prolongée sur l'eau entraînant une inactivité physique et intellectuelle,
• Les odeurs : gasoil, tabac, aliments...
• Les températures excessives,
• Le stress notamment pour les débutants, sensations d’enfermement, appréhension vis-à-vis de la profondeur de l’eau, équilibre du tandem bateau-kayakiste difficile à trouver
• Un environnement sonore élevé*,
• Le port de lunettes de vue dans certains cas.

*Certains embarcadères, au petit matin, cumulent bruits et odeurs de ceux qui laissent leurs moteurs (voiture et bateau) en marche bien au-delà du raisonnable ; ce sont rarement des kayakistes il va sans dire !


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