Cousine de la santoline de nos jardins, elle reprend à peu près les mêmes caractéristiques. Encore plus rustique avec un feuillage court et moins abondant. Elle permet une excellente stabilisation des sols. Dunes, galets et rochers atlantiques et méditerranéens accueillent volontiers la Santoline au parfum si particulier.
Le sel ne la dérange pas au contraire, c'est pourquoi on la trouve sur toutes les côtes ainsi que dans les marais salés comme en Camargue. C'est une herbe dont on peut manger les tiges lors de leur apparition (fin mai, début juin). Elle dépasse rarement les 30 centimètres. Il existe d'autres espèces de salicornes de tailles supérieures au goût par contre très amer.
Jolie liane présente dans les maquis méditerranéens et que l'on retrouve de plus en plus en bord de mer. Habituée à vivre à la dure, elle possède des feuilles luisantes en forme de cœur disposées le long d'une tige épineuse.
C'est bel exemple de résistance aux milieux salés et ventés. Cette plante est composée de feuilles duveteuses et de fleurs blanches légèrement teintées de jaune vert — Floraison d'avril à juin. En Méditerranée où les côtes ont été particulièrement malmenées elle est protégée et doit sa survie au fait qu'elle se trouve des endroits particulièrement difficiles d'accès.
C'est sur les côtes atlantiques que l'on trouve cette grande vivace qui vit dans le sable, les galets ou les graviers. Ses fleurs attirent bon nombre d'abeilles. Autrefois, les tiges une fois blanchies étaient consommées. Actuellement, la plante est protégée et sa récolte formellement interdite. Comme beaucoup de plantes côtières, elles participent à la stabilisation des sols.
Habitante des prés salés de l'Atlantique, on la rencontre curieusement également en montagne dans certaines zones spécifiques. Ses inflorescences sont appelées "queues de rats". Certains utilisent ses feuilles en salade au printemps, puis la saison avançant en légume à cuire.
Devenu rare le lys des sables se blottit dans les dunes de la Méditerranée au Finistère. C’est une plante à bulbe au grand pouvoir d'adaptation, seuls le piétinement et la cueillette risquent à terme de la faire disparaître de nos paysages maritimes.
Ne sont abordées que les principales espèces qu'un kayakiste peut découvrir. Ce n'est donc qu'un modeste résumé qui devrait inciter d'aller plus loin dans la connaissance et la protection de ces végétaux. Végétaux qui le méritent bien ; en vous rendant vers les sites dont les liens sont en bas de page.
C'est en Méditerranée que l'on trouve cette plante faite de feuilles en lanières et constituant de véritables prairies. Des herbiers participant à la chaîne alimentaire et protégeant poissons et petits animaux. Menacée en particulier à proximité des grandes métropoles, elle constitue par sa disparition un signal d'alerte majeur. Pour les kayakistes voguer au-dessus de ces herbiers est un vérible plaisir des yeux.
Impossible de passer à côté de par sa couleur et son implantation. Cette anémone qui est un animal est présente sur les premiers centimètres d'eau. Lorsque le niveau baisse, elle replit ses tentacules pour former une boule compacte (d'où son nom). Comme toutes les anémones, elle est urticante.
Petite, environ une dizaine de centimètres, cette algue n'apprécie guère la trop forte lumière, c'est pourquoi on la trouve dans les cavités, les fissures ou sous les trottoirs dits à Lithophyllum. Habitat complexe et fragile soumis aux vagues et aux changements de niveaux d'eau. D'extrêmes précautions sont donc à prendre à leur approche sous peine de détruire ce que la nature a lentement créé.
Ces plus ou moins longs rubans verts portent des vésicules, sortes de petits flotteurs permettant à l'algue de se maintenir droite et ainsi, de profiter à la fois des courants et d'une captation des rayons solaires. Autrefois utilisée comme engrais, elle pourrait retrouver les faveurs des jardiniers et agriculteurs bio, d'autant qu'on la trouve dans les zones de marées.
Venue d'ailleurs (Tropiques) elle fut introduite accidentellement en Méditerranée où elle élimine systématiquement les herbiers locaux. Elle peut atteindre le mètre de hauteur. À ne pas manipuler pour éviter de favoriser l'extension des colonies en répandant des frondes ou des morceaux de rhizome.
Petite, quinzaine à vingt centimètres, délicate et translucide, cette algue
vit en eaux peu profondes, ses besoins de lumière étant très importants. Elle peut être consommée
à condition d'être sûr de la qualité des eaux.
De plus, elle est utilisée comme engrais agricole.
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