En mer ou sur lac, c’est la même chose, le vent — le vrai — lève une certaine quantité de vagues qui se prolongeant créent :
la houle sorte de train animé d’un mouvement circulaire. Cette houle peut se déplacer sur des centaines
de kilomètres donc très loin de son origine.
C’est en rencontrant des hauts fonds et la côte que cette houle ronde et pacifique s’abat sur elle-même
et devient brisants ou rouleaux déferlants. La houle se prend les pieds dans le tapis en quelque sorte.
Avec la houle, c’est le grand manège, on monte, on descend un peu comme un hamster dans sa roue.
Amusant et sans danger, c’est une partie de cache-cache avec ses compagnons de route.
Il arrive cependant que différentes houles se rencontrent, et là on est moins tranquille, car les mouvements
d’eau se croisent rendant la navigation pénible, voire dangereuse.
Avec les vagues déferlantes qui s’écrasent sur la côte et qui peuvent être renforcées par un vent fort,
le kayakiste reste prudent. Car il sait que du profil de la pente du rivage dépendent la force et la régularité de la vague.
À prendre en compte également : les vagues et courants créés par le ressac.
C’est ce que disent les vagues aux kayakistes. L’allure des kayaks n’est pas ébouriffante et
les plus habiles d’entre nous utilisent pour leur plus grand plaisir les vagues, augmentant ainsi très sensiblement leur vitesse.
Un coup de pied au cul comme avec une moto gorgée de couple.
En rasant les cailloux, c’est un grand plaisir de jouer avec les vagues frappant les rochers qu’elles sculptent.
On passe ainsi entre deux rochers porté par une vague.
Lorsque les vagues déferlent sur la côte, elles pulvérisent d’énormes quantités d’eau et créant dans l’air des ions négatifs d’oxygène surchargés d’électrons qui agissent favorablement sur notre santé.
• Vagues scélérates — freak waves.
En général, ceux qui les ont rencontrées, soit s’en souviendront pour
toujours soit ne sont plus là pour raconter leur mésaventure. Ces vagues de proportions et de forces inimaginables prennent
les porte-avions pour de simples canards de baignoire. Ce qui les caractérise également, c’est la soudaineté de leur action.
Leur origine pourrait se résumer à une maxi-houle à l’échelle planétaire.
• Raz de marée — Tsunamis.
Ce sont des glissements de terrain gigantesques qui génèrent une
ou plusieurs vagues énormes qui se déplacent à grande vitesse. C'est dans le Pacifique que naissent les raz de marée les plus
dévastateurs — Ceinture de feu du Pacifique.
• Mascarets.
Effets d’un mariage entre la mer et le fleuve dans son embouchure lors des grandes marées.
Ce phénomène est prévisible dans le temps, mais pas dans son intensité.
Ce qui n’empêche pas kayakistes et surfeurs de chevaucher les vagues générées sur plusieurs
centaines de mètres voire quelques kilomètres.
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